Mes peintures sont “architecturales” dans la manière dont elles tentent à structurer. La peinture structure la surface (2D) comme l’architecture le fait en espace (3D) sauf que… la seule dimension qui m’intéresse n’a pas des mesures. C’est la perception plongé dans le chaos qui tout en calculant compte à l’infini.
Les conditions spatiales, sociales et mentales se reflètent les unes dans les autres. Ces reflets trouvent depuis toujours une réflexion dans l’art. Ce que je remets en image n’est ce que j’apprends et/ou j’imagine de ces conditions.
Avec ma réflexion visuelle, je veux parer de la perception des apparences. Mes sujets sont simples: des objets et leurs ombres, des espaces qu’on habite, et qui nous habitent ; des surfaces, de la lumière, des lignes, ah oui des lignes…
Récemment je cherche à élargir le spectre de mes tracés ; dès la ligne droite et la forme géométrique, reconnaissable, « sécurisante » … jusqu’aux « dangers » des formes indéfinies, l’inquiétante insouciance du hasard et sa bienveillance.